Participer à la cagnotte
Tout part d’un appel poignant sur Facebook.

Cet appel poignant, c’est Karine qui le lance.
Un post Facebook en guise de bouteille à la mer.
« A ce moment-là, j’avais l’impression d’être seule sur un petit radeau, perdue au milieu de l’océan ».
L’image est juste. Un océan de solitude, d’abandon, de démarches administratives.
Néanmoins, du fond de son désarroi, Karine a le bon réflexe : se tourner vers les autres. Pour mille qui passent indifférents, un visage quelquefois se tourne.
Les réseaux sociaux ne sont pas qu’un déversoir de haine et de connerie. De temps en temps surnage ce genre de message. Il faut savoir en capter la lumière. En déceler la détresse. En apprécier les mots simples et directs, livrés sans auto-apitoiement.
Le témoignage de Karine met en relief la brutalité de la société. Son indifférence aux malheurs qu’elle engendre elle-même.
Mais la solidarité est passée par là. En retour, Karine a reçu de nombreux messages de soutien, d’encouragement. « Le jour où j’ai envoyé ce post, je me sentais très seule et désespérée et j’ai envoyé ce petit mot, vraiment comme une bouteille à la mer. Très vite, j’ai été surprise par le nombre de réactions et de réponses… »
D’anciens collègues et amis se sont manifestés. « Au passage, ça m’a permis de retrouver le contact avec deux amis, Sophie et aussi Pascal, avec qui je n’avais pas parlé depuis longtemps… Ce qui m’a fait beaucoup de bien aussi. »
Une bouffée d’air pour elle.
« J’étais vraiment loin d’imaginer tout ça, lorsque j’ai envoyé ma bouteille à la mer! Aujourd’hui, je me sens moins seule et je retrouve de l’espoir. »
Aujourd’hui elle n’est plus seule, c’est vrai.
« Et puis j’ai contacté l’association Cordistes en colère, cordistes solidaires. Et là, à ma grande surprise, j’ai trouvé des personnes, qui ont vraiment été à l’écoute. Il m’ont immédiatement apporté une aide précieuse et vont m’accompagner et me conseiller dans mes démarches. » LIRE LA SUITE