PRESSE : Le dernier chantier de Régis, cordiste, mort sur le coup

DOCUMENTAIRE VIDÉO

« Régis, mort au travail : la situation dramatique des cordistes« ,
le documentaire de France Timmermans et Franck Dépretz,
19 min., Blast, le 17/11/2021


ARTICLE / ENQUÊTE

Le dernier chantier de Régis, cordiste, mort sur le coup
Par Franck Dépretz, journaliste indépendant,
publié le 17/11/2021 sur BLAST

Régis Brugière de Barante était un cordiste chevronné, mais la mission qui lui a coûté la vie le 27 août 2018 n’avait rien à voir avec les travaux sur cordes. « Pionnière » dans ce domaine, son entreprise l’avait envoyé fragmenter des roches avec des cartouches pyrotechniques sans qu’il n’ait reçu la formation obligatoire pour les manipuler. Pas suffisamment à distance de l’explosion, un éclat de roche fatal l’a frappé à la tête. Ce jeune papa de 38 ans a rejoint la longue liste – pour une si petite profession – des 26 cordistes morts au travail, recensés depuis 2006 par l’association Cordistes en colère, cordistes solidaires. Troisième volet de notre enquête sur les cordistes, une profession hautement mortelle.

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FOURNITURE DES EPI – De l’inertie mais quelques avancées tout de même.

DES AVANCÉES :


Courant août, nous avons appris que la CAN venait de passer commande d’une soixantaine de kits EPI pour équiper ses cordistes intérimaires dès le mois de septembre.

 

Dans un même temps, des collègues en poste chez SAM-HYDRO (filiale de la société Hydrokarst) ont appris qu’une dizaine de kits seraient bientôt mis à leur dispositions.

La CAN et Hydrokarst (1), deux entreprises historiques. Deux des plus grosses entreprises de travaux sur cordes en France. Deux entreprises membres du SFETH et signataires de la convention des bonnes pratiques de 2018. Hydrokarst dont le PDG est aussi le président du SFETH…
Mais deux entreprises qui persistaient jusqu’alors à nier ouvertement leur obligation en terme de fourniture des EPI pour leur salariés intérimaires.

Même si plus tôt aurait été mieux, nous saluons l’avancée de ces deux entreprises qui font ainsi un pas de plus vers le respect des droits de leur salariés.
Les choses changent et les derniers récalcitrants vont devoir faire des choix…

DES RÉCALCITRANTS :

Ailleurs, nombre de cordistes intérimaires continuent encore aujourd’hui de travailler avec leur propres EPI et en supportent ainsi la charge financière.
Et pour cause, une large majorité d’EU continuent de s’asseoir sur leur obligations…

Cet été, certaines agences d’intérim sont allées jusqu’à conditionner ouvertement leurs offres d’emploi à la fourniture des EPI par les intérimaires ! Lire la suite