NOUVELLE PARUTION: Un jour j’irai là-haut

Un jour, j’irai là-haut !
Éric Louis, éditions le Cordiste en colère, 2023, 80 p.

« L’association Cordistes en colère cordistes solidaires, c’est la lutte au quotidien. La lutte pour de meilleures conditions de travail. La lutte pour ne pas y perdre sa santé, encore moins sa vie.
Depuis cinq ans, des dizaines de travailleuses et travailleurs cordistes nous sollicitent.
Ensemble, nous nous battons pour leurs droits.
Pour nos droits. Peut-être davantage pour la dignité. Et la justice.
Au-delà, nous menons également une lutte de classes. Une confrontation permanente avec nos patrons, étonnés de voir se dresser une poignée de prolos sur la voie royale de la rentabilité, dans ce métier en pleine expansion.
Plutôt qu’un bilan exhaustif et fastidieux, nous livrons ici quelques histoires, celles des combats de Vincent, Karine, Xavier, Jules.
Cordistes floués, blessés.
Des récits de chair et d’espoir. »

Commander le livre ici (pré-vente)
7€ en soutien à l’association
Cordistes en colère, cordistes solidaires

Un deuxième bouquin édité par l’association :

En 2019, paraissait Chroniques sur cordes. Le bouquin 100 % prolo.
Il s’est écoulé à plus de 1500 exemplaires.

On se promettait de réitérer l’expérience. Et puis, le covid, les luttes, nos innombrables actions, les morts qui malheureusement succèdent les unes aux autres… Continuer la lecture de « NOUVELLE PARUTION: Un jour j’irai là-haut »

Festival des DERNIERS DE CORDÉE – Une rencontre de métiers en lutte !

En exclusivité mondiale :

l’affiche provisoire du Festival des Derniers de cordée
Le détail du programme sera mis à jour progressivement dans le courant de l’été.

OYEZ, OYEZ,
TRAVAILLEUSES ET TRAVAILLEURS
QUI NE SE LAISSENT PAS FAIRE !

Fin septembre aura lieu la première édition du festival des DERNIERS DE CORDÉE.
Ça se passera les 23 et 24 septembre sur la commune de Taxat-Senat.
Un mini village du fin fond de l’Auvergne.
LE centre de la France. Géographique tout du moins.

MAIS QU’EST CE QUE C’EST QUE CETTE HISTOIRE ?

Tout part d’une rencontre inattendue entre une association de cordistes (Cordistes en colère, cordistes solidaires) et les membres auvergnats d’un syndicat de travailleuses et travailleurs du spectacle (STUCS CNT-SO).
Ces deux collectifs voulaient chacun organiser un événement festif, un prétexte pour créer un moment de rencontre et de débat dans leurs métiers respectifs. Mais seuls dans leur coin et face à l’ampleur de la tâche ça semblait compromis. L’idée est alors venue de mutualiser leurs énergies et d’organiser un événement commun.
Tout part de là.

Là-dessus, des collègues de collègues ont eu vent de l’histoire et se sont dit : nous aussi on veut y être ! Des scaff’holders (Scaff de France), des gardiens de troupeaux (SGT), des routiers (SUD Route), des travailleurs du nettoyage (CNT-SO), des travailleurs du jeu vidéo (STJV), des libraires (Book Bloc), des artistes-auteurs (STAA), … et des inspecteurs du travail (CNT et SUD).

Mais aussi un collectif de familles : Stop à la mort au travail.

Et probablement d’autres surprises encore…

DERNIERS DE CORDÉE :
UNE RENCONTRE DE MÉTIERS EN LUTTE

De là, le festival des Derniers de cordées a pris forme, s’est étoffé.
Le nom du festival semble causer. Les derniers de cordée se reconnaissent en ce qu’ils sont surtout les premiers de corvées…
L’envie d’échanger, de se rencontrer est partagée.

Ce week-end là, ce sera donc un festival multi-professionnel que nous proposerons. Avec une série de débats pour partager nos luttes. Nous raconter ce qui marche. Ce qui ne marche pas. Tisser des solidarités au-delà de nos métiers propres. Construire des amitiés à la faveur de moments conviviaux. Mettre en commun nos expériences.
Pour en faire naître une vigueur nouvelle.

De son côté, Anthony Pouliquen nous invitera à prendre du recul et à élargir nos réflexions avec sa conférence gesticulée « Une autre histoire des classes sociales ».

Évidemment, des temps seront aussi réservés aux débats intra-professionnels. Pour nous fédérer au sein de nos métiers. Faire avancer nos problématiques respectives. Délier les possibles.

AUSSI UN FESTOCH POUR TOUTES ET TOUS

Mais en plus de nos histoires de prolos en lutte, des animations auront lieu tout au long du week-end. L’occasion de ramener ses potes, sa famille. Un week-end aussi pour les habitants du coin.
Avec des démos/spectacles présentant les facettes cachées de certains de nos métiers. Un escape game. Tout un espace pour (re)découvrir les jeux d’arcades. Une performance de magicien, jongleur et dompteur de bulles …
Et évidement, un méga top concert le samedi soir avec du punk auvergnat, du ska stéphanois endiablé, et une fin de soirée DJ éclectique.

Alors n’hésitez pas, viendez !
On en sortira peut-être un vidés, mais plus forts. Forts de nouveaux alliés. Pressés de remettre ça l’année suivante. Impatients de partager encore nos victoires.
Regonflés à bloc.
Heureux, en somme.

CAGNOTTE – Solidarité avec la famille d’André

Les obsèques d’André auront lieu LUNDI 03 JUILLET à 14h30
à AIX-en-PROVENCE
– Cématorium et Parc Mémorial de Provence (2370 Rue Claude Nicolas Ledoux).


CAGNOTTE – Solidarité avec la famille d’André

Le vendredi 23 juin 2023, un dramatique accident de travail est venu endeuiller une fois de plus, une fois de trop, la profession cordiste. André Serena Nunes a fait une chute de 15 mètres. À laquelle il n’a pas survécu.
Il avait 34 ans.

André était apprécié de tous.
Un gars entier et plein de vie comme on aimerait en avoir à nos côtés.
Un de ses collègues proches s’en souvient ainsi :
Une boule d’amour et d’énergie avec toujours un wagon d’envie”
Ou encore d’un « ronchon mais profitant de la vie à pleine dents« .

Nous n’avons pour l’instant pas plus de détails sur les circonstances de l’accident. Peu importe, l’heure n’est pas aux bilans, ni aux polémiques.
Les questionnements viendront en leur temps.
L’heure est à la fraternité, au soutien.
Faire bloc afin de passer cette épreuve.

Collègues de travail, ou seulement cordistes touchés par cette terrible nouvelle, nous tous, venons présenter nos condoléances et transmettre nos pensées à sa famille et à ses proches.
Nous avons également une pensée pour les collègues de la société Hydrokarst, premiers témoins du drame.

Aujourd’hui, les membres de la famille d’André, sont plongés dans la douleur, dans le désarroi. Des démarches leur sont imposées, autant d’obstacles à franchir dans le brouillard aveuglant du chagrin.

Nous veillerons à les soutenir dans la modeste mesure de nos capacités, de nos forces.

Dans l’immédiat et en guise de soutien, nous lançons une collecte.
Une cagnotte pour la famille d’André.

Une manière de manifester notre soutien dans cette dure épreuve.
Un coup de pouce pour leurs innombrables démarches à venir.
Une manière de nous­ montrer solidaires dans la détresse d’avoir perdu un être cher.

Ensemble, témoignons de notre solidarité.

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PS : N’hésitez pas à laisser vos messages de soutien lors de votre participation.


Pour participer à la cagnotte :


CAGNOTTE – Solidarité avec la famille de Sébastien

Les obsèques de Sébastien auront lieu LUNDI 16 JANVIER à 10h en la Paroisse de LAGORD (17140).
Ses amis, proches et collègues sont invités à venir lui rendre un dernier hommage. Les mots, pensées, condoléances à la famille pourront être déposés le jour même dans une urne prévue à cet effet.


CAGNOTTE – Solidarité avec la famille de Sébastien

Mardi 3 janvier 2023, Sébastien, un collègue cordiste, a perdu la vie sur un chantier.
Un de plus, un de trop.
Jamais nous ne pourrons nous habituer à apprendre ce genre de nouvelle, pourtant devenue bien trop fréquente dans le monde ouvrier, et chez les cordistes en particulier.

Sébastien travaillait ce jour-là sur le site de la verrerie girondine O-I, à Vayres.
Nouvelle mission intérim, nouvelle entreprise.
Il venait d’attaquer sur ce nouveau chantier, lorsqu’il a traversé le toit.
Une chute de 20 mètres qui lui ôtera la vie.
Sébastien avait 43 ans. Derrière lui, toute une famille plongée dans la douleur.

D’un chantier à l’autre, Sébastien bourlinguait comme c’est le lot de beaucoup de cordistes intérimaires. Connu de nombre d’entre nous, il était toujours apprécié.


Un de ses collègues proche s’en souvient ainsi :
« Toujours la bonne humeur, le sourire, il aimait son travail et les relations humaines. Blagueur, enfin un mec entier. Toujours soucieux de la sécurité. Tellement de soirées à parler, partager. Grand cœur généreux et j’en passe… »

Collègues de travail, ou seulement cordistes touchés par cette triste nouvelle, nous tous, venons présenter nos condoléances et transmettre nos pensées à sa famille et à ses proches.
Nous avons également une pensée pour les collègues de la verrerie O-I et ceux de la société Keafer Wanner, premiers témoins du drame.
En guise de geste et de solidarité, nous lançons une collecte. Une cagnotte pour soutenir la famille de Sébastien dans cette dure épreuve, pour les aider dans leur vie bouleversée, pour nous montrer solidaires dans la détresse d’avoir perdu un être cher.
Par cette cagnotte nous voulons proposer une manière de témoigner notre compassion auprès de celles et ceux qui le pleurent. Tous les fonds seront reversés à la famille de Sébastien.

Fraternellement,
des travailleurs solidaires, unis dans la volonté qu’un tel drame ne se reproduise plus.

PS : N’hésitez pas à laisser vos messages de soutien lors de votre participation.


Pour participer à la cagnotte :
https://www.leetchi.com/c/solidarite-pour-la-famille-de-sebastien

ACCIDENT DU TRAVAIL : Les volte-face de France Travaux sur cordes et la publication inédite d’une étude menée en 2010 par la Sécurité Sociale

Ci-contre, un autre des textes qui seront diffusés lors du championnat de France cordistes à Lyon.

Au travers de ce dernier, nous revenons sur les multiples fausses promesses du syndicat patronal France Travaux sur Cordes (ex-SFETH). Financement et mise en place d’une plateforme collaborative de recensement des accidents, demande de création d’un code APE propre aux travaux sur cordes… Tour à tour, les engagements pris par FTC en 2019 sont abandonnés.
À chaque fois, la priorité n’est plus l’étude et la prise en compte des accidents.
À chaque fois, FTC contribue à laisser des mêmes causes reproduire des mêmes accidents.

Au cours de ses multiples recherches, l’association Cordistes en colère, cordistes solidaires a pu mettre la main sur le rapport d’une étude menée en 2010 par la Sécurité sociale (Direction des risques professionnels de la CNAM). Bien qu’effectuée sur la base d’un échantillon de 357 entreprises identifiées à l’époque par le SFETH comme étant spécialisées dans les travaux sur cordes, cette étude n’a étrangement jamais été rendue publique…
Et pour cause, sur les trois années étudiées (2007 à 2009), les taux de fréquence et de gravité des accidents du travail constatés pour ces 357 entreprises étaient jusqu’à 1,5 fois supérieur à ceux du BTP, et jusqu’à 3,5 fois supérieurs aux moyennes de tous les secteurs confondus.

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Ci-dessous, vous trouverez un tableau mettant ces chiffres en parallèle de ceux produits en 2018 et 2019 par le SFETH sur la base des déclarations volontaires d’à peine une trentaine de leurs entreprises membres.

Pour l’avenir, seul un code APE – Travaux sur cordes, et une nouvelle étude menée par la Sécurité Sociale nous permettront d’avoir une lecture précise sur les multiples accidents dont ont été et sont encore trop souvent victimes les cordistes .

Continuer à ignorer les accidents, ne pas les analyser, sera nous condamner à les voir se reproduire sans cesse…

PUBLICATION du SYSOCO – Politique de Santé et de Sécurité des Travaux sur Cordes

Le SYSOCO publie sa politique de santé et sécurité concernant la réalisation des travaux sur cordes en France. Les exigences spécifiées sont issues de références légales et règlementaires, ou normatives en vigueur.

Le premier objectif de cette Politique est de définir des exigences simples et claires, que les cordistes puissent revendiquer dans leurs entreprises puisqu’il s’agit de références légales ou règlementaires concernant la prévention des risques professionnels, ou normatives concernant les éléments plus techniques et pratiques. Lire la suite ici

PARUTION : Mes trente (peu) glorieuses, un nouveau livre d’Éric LOUIS

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MES TRENTE
(PEU) GLORIEUSES

Éric Louis,
éditions Les Imposteurs, 2021, 192 p.,
Prix : 10€ (hors frais de port)

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Notre ancien collègue de cordes, Eric Louis, sort un nouveau bouquin.
Après « Casser du sucre à la pioche », « On a perdu Quentin » et « Chroniques sur cordes », tous consacrés au monde de la corde, voilà « Mes trente (peu) glorieuses », aux éditions Les imposteurs.

Une plongée critique et détachée dans ses trente ans passés au travail. De la découverte de l’usine, dès 16 ans, jusqu’à ses dernières missions d’intérim.
En passant par son expérience dans les travaux sur cordes. Un vaste chapitre y est consacré.

C’est un CV d’un genre nouveau.
Une autoprolographie en somme.

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Liste des accidents mortels depuis 2006

Accéder à la liste

Depuis sa création, l’association Cordistes en colère, cordistes solidaires, s’est notamment donné pour mission de recenser les accidents mortels qui endeuillent notre profession.

Comme nous l’avons déjà expliqué, l’absence de code APE propre à notre activité implique que les données des accidents dont nous sommes victimes se retrouvent noyées au milieu des différentes branches professionnelle du bâtiment, des travaux publics,… mais aussi du spectacle, du nettoyage, etc.
Ainsi, il n’existe aujourd’hui aucune base de donnée capable de recenser nos accidents, des plus bénins aux plus graves. LIRE LA SUITE

CHRONIQUES SUR CORDES – C’est reparti pour 1000 bouquins!

Même pendant le confinement

En plein confinement.
En pleine récession économique.
En pleine dérive liberticide, nous avons réussi ce tour de force :
ré-imprimer « Chroniques sur cordes ».
Après la rupture de la première édition, il est de nouveau disponible.
Pour vous accompagner dans votre assignation à résidence.
Les livraisons reprennent.
Nos opérateurs sont sur le pied de guerre, avec toutes les précautions qui s’imposent, bien-sûr.
Rassurez-vous, nous ne prônons par autant la reprise du travail.
Ils ne sont pas payés.

Pour commander le bouquin, c’est toujours ici